Romain Bertet

Romain Bertet étudie la sociologie (DEA), mais aussi (un peu) l’anthropologie, l’histoire et la physique Commence la danse en intégrant la compagnie Coline à Istres de 2005 à 2006, puis le cursus De l’interprète à l’auteur au CCN de RIllieux-la-Pape/ Maguy Marin (2007-2008)

Il travaille avec différents chorégraphes et metteurs en scène dont Pascal Montrouge, Marc Vincent, Edmond Russo et Shlomi Tuizer... En 2010, il intègre la compagnie Maguy Marin avec laquelle il travaille jusqu’en 2014.

Depuis 2013, il est interprète pour Alban Richard/CCN de Caen (Et mon coeur a vu à foison, Nombrer les étoiles ) et pour Ambra Senatore/CCN de Nantes (Aringa rossa).

Il pose les bases de la compagnie L’Œil ivre à Toulon, où il a grandi. Dans une réelle volonté d’implantation, il y crée Acte 3: avant de commencer (solo musical et dansé présenté au festival Constellations, Musée d’Art de Toulon, 2015) et organise des ateliers avec des chorégraphes, danseurs ou metteurs en scène invités (Alban Richard, Christian Rizzo,...). Il monte aussi un collectif d’action chorégraphique avec des chorégraphes implantés dans la région (Régine Chopinot, William Petit, Simonne Rizzo, Sébastien Ly).

En 2008 il met en place un lieu de résidence pour jeunes artistes La Ruche à Lyon.Experience qu’il souhaite renouveler, dès 2016 à Toulon, par la création d’un atelier associatif, l’atelier Gut pour danseurs, performeurs, comédiens et plasticiens.

Entre archéologie et introspection, entre glaise et sudation, le solo de Romain Bertet …de là-bas, que les marseillais découvrent à la Maison pour la danse en 2016 convainc le Théâtre du Merlan de l’intégrer à sa cellule d’accompagnement, la Ruche. Dans une même préoccupation de soutien à de jeunes chorégraphes, les deux partenaires s’engagent dans l’opus suivant, focalisé sur le pouvoir du son. Offrant un environnement évolutif à la danse, le dispositif scénographique de plateau surélevé agit telle la membrane d’un instrument de percussion, dont les réactions sonores amplifiées deviennent matière première des interprètes. Dans l’écrin qu’est KLAP, Écouter voir attise la curiosité.