Compagnie Des Corps Parlants
Elle suit la formation de chorégraphe Prototype de l’Abbaye de Royaumont en 2017.
Elle est influencée par la Post modern dance américaine et en particulier les artistes de la Judson Church au sein de laquelle le Contact Improvisation a été inventé. Dans son parcours elle rencontre Lisa Nelson, Nancy Stark Smith, Daniel Lepkoff.
Les artistes américains, Keith Henessy, Mark Tompkins, Antonija Livingston, Jennifer Lacey, que Mathilde a rencontré plus récemment, explosent les frontières entre la danse et la performance, et imbriquent à leur démarche toute une réflexion engagée contre un monde consumériste et en cela influencent fortément Mathilde Monfreux. En France c’est auprès d’artistes circassiens (Camille Boitel, Laurent Chanel, Fany Soriano) ou plasticiens (Elizabeth Saint Jalmes, Robin Decourcy) qu’elle développe sa danse, en relation avec des agrès, des objets, des sculptures, et la voix (a travaillée avec Anne-Laure Pigache des Harmoniques du Néon). Son travail chorégraphique est centré sur l’idée d’un corps organique, et vient dialoguer avec d’autres arts et d’autres aspects plus conceptuels. Elle enseigne depuis de nombreuses années ces techniques de corps à corps, basées sur ses expériences circassiennes et plastiques.
Le travail de Mathilde Monfreux se centre sur une approche organique du corps. En mars 2018, lors du Carrefour artistique BOUGE, et après avoir exploré ou écrit à KLAP quelques pages de son dialogue avec les arts plastiques et la musique contemporaine, elle déplaçait l’archaïsme revendiqué de son geste vers un groupe de jeunes danseurs en formation. Pour QUESTION DE DANSE 2018 et à l’issue d’une résidence de finalisation scénique, son nouveau trio confronte, le temps d’une danse, ses techniques de corps à corps à la dimension poétique, insolente et naïve des écrits de Kathy Acker.