Après le duo L’homme, la femme et George, hommage au cinéma chorégraphique et musical américain, Michel Kelemenis prolonge son incursion dans l’univers teinté d’humour et de romantisme de la comédie musicale : il y trouve le point d’appui d’une forme intervalle entre animation et spectacle, Le prétexte à danser.
C’est un prétexte pour dire certains des aspects qui fondent le goût et les enjeux de sa danse.
C’est aussi le prétexte à une conversation entre le chorégraphe et ses danseurs, entre les artistes et les spectateurs : après 45 minutes de représentation, la parole leur est donnée.
“Un temps de répétition est donné pendant lequel le chorégraphe dit aux danseurs qui l’accompagnent les sources qui le conduisent à tel choix ou tel autre. À travers quelques segments dansés plusieurs fois, apparaît l’alternance entre l’abstraction du geste du danseur et l’intention, le regard, l’approche, le peu de choses qui soudainement donne le sens d’une rencontre.”
Michel Kelemenis