D’une expérience artistique singulière -lui-même lisant des textes de chansons d’amour à des inconnus- Arthur Perole retient, outre la nécessité de la relation à l’autre dans sa propre construction, le partage de l’émotion. Nos corps vivants tente un rituel où le chorégraphe se détourne un temps de ses muses-interprètes, pour danser en compagnie d’un complice musicien, Marcos Vivaldi. Dans un espace partagé avec les spectateurs, délimité par des îlots de chaises, délivrant une dramaturgie de l’invite, je souhaite donner au corps de la chair et de la sensualité pour laisser jaillir l’essence d’une émotion. Où, dans la proximité, l’abstraction du geste liée au lyrisme, à la convivialité et l’humour caractéristiques du performeur, appelle à la joie de vivre et à l’exaltation.