Danser dévoile… Marco Da Silva Ferreira émet une considération subjective sur l’homme-être masculin, qui, dansant, ressent dévoiler quelque chose de l’ordre du féminin en lui, peut-être du fragile, de l’intime et du vulnérable. Dans cette pudeur à laisser voir ce qui se cache, est une beauté que le chorégraphe entend éclairer. Témoin d’une créativité urbaine de la danse où se revendiquent simultanément une hyper masculinité et une force féministe, queer, caractéristique de notre temps, il interroge par l’excès et pour l’éclairer, la relation entre puissance et honnêteté. Progressivement, les 6 performeur·euse·s en liberté de Bisonte délaissent la vigueur sauvage de leur mouvement incessant pour s’accepter dans la plus belle des simplicités, celle de l’amour de l’autre.