Around KLAP Question de danse

« Tramer l’approche d’une création : quelles médiations à l’oeuvre ? »

Le PRéac, Pôle Ressource danse pour l’éducation artistique et culturelle du CND, propose, en partenariat avec KLAP Maison pour la danse, une formation destinée à un public croisé de personnes qui mettent en oeuvre des Projets danse, des formations et des actions singulières dans le cadre de différents dispositifs d’éducation artistique et culturelle (Résidence d’artiste, atelier, classe à pac, jumelage…).
Cette formation permet de relier les contenus abordés aux présentations des artistes Sébastien Ly, Diego Ranz, Fana Tshabalala, Maud Leroy, Justine Berthillot et Frédéri Vernier

La formation s’adresse :
— aux artistes chorégraphiques
— aux médiateurs, chargés de mission danse des structures culturelles
ou collectivités territoriales ayant en charge des projets d’éducation
artistique et culturelle
— aux enseignants du premier et du second degré, conseillers
pédagogiques, inspecteurs et formateurs de l’Education Nationale

KLAP Maison pour la danse
Ulrike Rössle
04 96 11 11 20
publics@kelemenis.fr


Centre national de la danse
Pôle Ressource danse pour l’éducation
artistique et culturelle
Agnès Bretel
agnes.bretel@cnd.fr

Au jour le jour

Elle chérit son état de passager de l’ombre autant que les artistes de scène aiment l’embarquer dans leur traversée : Agnès Mellon observe chaque représentation par le biais de son point de vue favori, dans la marge des spectateurs. Au long de Question de danse, de son oeilleton incisif, la photographe saisit les instants de la tension de chaque
oeuvre, qu’elle rappelle et expose en images chaque lendemain.
Au jour le jour, dans un ad libitum de patience et de silence, elle collecte une mémoire de la disparition propre à la danse. Créations eux-mêmes, ces clichés essentiels témoignent de la riche palette de couleurs d’un Festival de création, et s‘égrainent en chapelet final le soir de la clôture, sur les murs de KLAP.

Agnès Melon
photographie

Hétérotopie

Hétérotopie, le Lieu où, selon Michel Foucault, l’imaginaire devient matière et s’incarne en 3 dimensions dans l’espace public. Dans les lieux de débauche et maisons closes, je me glisse dans l’hétérotopie de l’exploration de la libération sexuelle. Là, la sexualité condamnée se retrouve protégée et camouflée, libre et enfermée en même temps. […] Je rencontre la teneur humaine du confinement imposé par l’hypocrisie envers ses semblables. Les photographies de transparence et de couleurs de Panayis Chrysovergis transpirent de désirs indicibles. Billet vers nos propres abîmes intérieurs, où le Minotaure en chacun de nous sommeille, elles suggèrent en même temps l’entrée d’un labyrinthe des fantasmes et la hantise de s’y risquer.

Panayis Chrysovergis
photographie