Animal triste © Mathieu Doyon

Animal triste

Mercredi 13 mars 2019 à 20h30
SPECTACLE

: Durée ~ 65 minutes

Mélanie Demers

MAYDAY

Mélanie Demers s’interroge sur la condition humaine, notamment sur la place que l’Homme s’octroie bien qu’il soit et reste un animal comme les autres : pour s’extraire du chemin de sa finitude, un être insignifiant qui aspire à un peu plus et un peu mieux, il construit une famille, une civilisation, il conquiert, domine ou opprime. Avec le quatuor Animal triste, la chorégraphe tente de saisir, par la plasticité de la transformation, la nature et la posture de l’Homme dans toute son Humanité. La gestuelle captivante, tout en retenue explosive, mesure les interprètes au désir d’éternité. Au coeur d’un ring, sous le feu des projecteurs, ils·elles se rencontrent et s’affrontent, déployant un éventail de mues, oscillant entre animalité et humanité…

Distribution

Mise en scène & Chorégraphie Mélanie Demers en collaboration avec les interprètes à la création Marc Boivin, James Gnam, Brianna Lombardo et Riley Sims
Interprètes Marc Boivin, James Gnam, Brianna Lombardo et Mélanie Demers
Musique Jacques Poulin-Denis, Antoine Berthiaume, extraits de Petite Fleur de Sidney Bechet
Dramaturgie Angélique Willkie
Direction des répétitions Anne-Marie Jourdenais
Lumière Alexandre Pilon-Guay
Texte Paradis perdu de Jean Leloup

Production

MAYDAY

Coproduction Festival Danse Canada

Avec le soutien du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts de Montréal

La Compagnie MAYDAY est membre de Circuit-Est centre chorégraphique et d’Art Circulation, compagnie associée à l’Agora de la danse à Montréal (Canada)

En collaboration artistique avec le Centro per la Scena Contemporanea/Operaestate Festival à Bassano del Grappa (Italie)

à 18h30, 20h00 et 21h30
ALBUM SONORE
de Kaori Ito
Durée ~ 30 minutes
Gratuit

La vie professionnelle de Kaori Ito, artiste polymorphe d’origine japonaise, l’oblige à de nombreux déplacements. Touchée par la question du déracinement, elle collecte quasi quotidiennement les confidences d’inconnus, notamment les chauffeurs de taxi, qui confient sans réserve leur vécu de migration. Sous l'idée insolite d’un cinéma sans image, la chorégraphe offre à l’écoute l’album sonore éloquent de ces histoires personnelles.