En transition, Emmanuel Guillaud passe de la position du plasticien au chorégraphe. Il construit des espaces sombres, labyrinthiques, faits de projections synchronisées qui entaillent la nuit et le silence.
Déplaçant des stratégies performatives, il travaille les imbrications entre trois mouvements : ceux des images flottant dans le noir, des ombres des visiteur·ses et des corps des danseur·ses, dont la présence devient de plus en plus centrale.
Conçus in situ, ses travaux sont des théâtres d’ombres, des architectures troubles liés à des positions, désirs ou devenirs minoritaires.
"Je crois au pouvoir politique et poétique des théâtres d’ombres et des architectures troubles."