Léa Tirabasso © Danilo Moroni
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Léa Tirabasso

Avant de se former à la London Contemporary Dance School, Léa a étudié l’Histoire de l’Art et la Littérature. Entre 2008 et 2017, elle a dansé pour les compagnies Clod Ensemble, Seke Chimuntengwende et James Finnemore (UK), José Vidal (CL) ; and Bernard Baumgarten (LU).

Entre 2011 et 2013, elle a été membre permanent de la compagnie du Tanztheater de Kassel (DE) sous la direction de Johannes Weiland, où elle a également travaillé avec Johannes Weiland, Chris Haring, Stephanie Thiersch et Michael Langeneckert. Intéressée par les notions physiques de dysfonctionnement, de fatigue et d’instinct, elle a commencé à créer son travail chorégraphique en 2012. Ses pièces incluent : love me tender (2015); TOYS (2017); The Ephemeral life of an octopus (2019 - Aerowaves 2020 Selection); Starving Dingoes (2021); et In the bushes (2024).

En 2024, elle crée la pièce The Kingdom pour la compagnie tanzmainz (DE). Son travail a été présenté lors de plateformes et festivals internationaux parmi lesquels entre autres ; Aerowaves Europe (Croatia), Tanzmesse Düsseldorf (Germany), On y danse aussi l’été ! Les Hivernales - CDCN Avignon (France) et Seoul International Dance Festival (South Korea). Elle a reçu le Prix des Arts et des Lettres de l’Institut Grand Ducal de Luxembourg en 2016, et le Prix National de la Danse en 2023.


« Chez l’artiste, née en 1985 à l’abri de la mine de fer de Moyeuvre-Grande, en Moselle, l’expression du corps confronte ses caractéristiques animales et son extrême fragilité. La fondamentale d’une œuvre qui regarde l’humain avant toute chose, souvent représenté comme un tout, aux contours plus ou moins monstrueux. C’est un art du burlesque, de la frénésie, du présent, qui laisse transparaître le sentiment de vide, social ou existentiel, et les terreurs profondes qui accompagnent l’humain, le poussant à revêtir des masques pour leur échapper. (...) Son regard provocateur dicte, une pièce après l’autre, une sorte de grand traité philosophique sur ce(ux) qui hante(nt) le monde actuel.»

Valentin Maniglia, Le Quotidien (LU)