Ce Roi adore sa garde robe et ne connaît d’autre distraction. 2 escrocs entreprennent de tirer profit de ce goût incommensurable pour les belles toilettes : ils se font passer pour d’habiles tisserands capables de fabriquer une étoffe inouïe, invisible pour quiconque serait bête ou incapable de son emploi... Yan Raballand laisse aller son imaginaire à une scène du « tissage du vide », à une danse étrangement gratuite de gestes d’artisans qui travaillent à blanc. Comment chorégraphier les personnages, incarner physiquement ces escrocs et leur escroquerie ? Les Habits neufs du Roi est la fable parfaite pour ce chorégraphe du détail.