En explorant le mythe de Lilith, considéré comme l’un des premiers mythes de révolte féminine, la chorégraphe Marion Blondeau et le metteur en scène Ahmed Ayed imaginent une performance à la croisée de la danse, des arts plastiques et de la création sonore. Questionnant les domestications imposées aux corps féminins à travers les âges, le solo érige en rituel un mécanisme permanent de transformations, où des états de corps prennent vie par évocations, animales, machiniques, organiques. Tour à tour contorsionné, désarticulé, augmenté, le corps de Lilith erre et bascule vers des transfigurations troublantes et dissonantes… Pour faire émerger une expérience physique qui touche non seulement le corps du spectateur, son intimité, mais aussi son inconscient.