À l’origine, il y a Ida Rubinstein, danseuse légendaire des Ballets russes qui créa sensation à Paris au début du XXème siècle, par son charisme, sa beauté et sa présence sulfureuse. Lara Barsacq part à sa rencontre entourée de deux partenaires danseuses, pour célébrer et chanter la mémoire, la gloire, et aussi l’absence de la muse. Sorte de Docu-danse, IDA don’t cry me love entrelace récit, danse et musique, mêle l’historique et le trivial, le grandiose et l’absurde, les souvenirs personnels et les archives. Les trois artistes composent une ode à la liberté et aux figures tutélaires qui insufflent énergie et audace ; elles délivrent un rite, un hymne à la poésie et à la danse comme invention de soi, un manifeste féminin sacré, incontestable et singulier.