Ce qui ne m’a pas tué m’a rendu plus fort. Un atypique danseur et chorégraphe
porte à la scène en un solo autobiographique l’histoire d’un homme gros qui
danse. Ici on parle de différence, de discrimination, d’acceptation de soi, de douleur et de solitude. Puisant des forces, non sans humour, dans les mots de Gustave Flaubert, « il y a autre chose dans l’Art que la rectitude des lignes et le poli des surfaces. La plastique du style n’est pas si large que l’idée entière. Nous avons trop de choses et pas assez de formes », Francky Corcoy confronte le poids des préjugés à celui de ce corps trop lourd. Entre souffrance et échappée, le propos de GROS s’universalise pour s’étendre à toute forme d’altérité et de ségrégation.