La réinvention en intérieur des éléments sur lesquels la danse s’écrit dans l’espace urbain passe par la présence d’objets en scène. Les danseurs les détournent, s’en jouent ou s’en habillent, se dessinant eux-mêmes en personnages étranges, évocations d’hommes ou de femmes venus d’ailleurs, princes et princesses de petits territoires imaginaires. Ex Nihilo aborde cette réalité transposée, distordue, en butte aux obstacles de circonstance qui déterminent les rencontres ou leur absence, comme une métaphore de l’espace contraint par les murs. Dans Paradise is not enough, la danse laisse apparaître l’intimité des relations, l’empathie, le lien : nouer, dénouer.