Investir une scène encombrée de perches, de ponts, de projecteurs, de câbles entremêlés… Observer un corps posé là, suspendu ; un corps matière, en relation avec la matière des objets ; un corps qui s’anime et anime l’espace presque involontairement. Sur un plateau en cours de montage, plein de tous ses éléments techniques, quatre danseurs cherchent un point de jonction entre l’inerte et le vivant. Balkis Moutashar se place à l’Intersection du technique et du poétique, et invite à éprouver le mystérieux passage de l’un à l’autre. Ils sont quatre à se mesurer à l’espace du théâtre, à moins que l’espace du théâtre ne s’appréhende qu’à travers eux…