Alexandra Bachzetsis déjoue les modes parodiques propres aux cultures féministes et queer visant à représenter le processus d’incorporation du genre ou des normes sexuelles. La galerie de glissements de corps du solo Private explore subtilement les échecs performatifs et le processus de transition entre des identités, ces intervalles qui permettent l’émergence d’une autonomie et d’une résistance subjective. Quelle part de l’histoire de la discipline et de la dissidence peut être contenue dans un simple geste ? Le mouvement peut-il activer la mémoire des corps subalternes enfouis sous les codes hégémoniques ?