Oren Laor & Niv Sheinfeld raniment la flamme d’un duo révélé par Liat Dror & Nir Ben Gal en 1990. La ré-interprétation dit les changements qu’amènent le passage du temps dans leurs corps, leur propre relation, leur perception de la scène comme la communication avec le public. The Third Dance s’empare du romantisme et de ses clichés. Gustav Mahler, les fleurs, la platine vinyle reflètent une même demande : « Dis moi que tu m’aimes ». Ils adressent cette requête alternativement aux spectateurs et l’un à l’autre, exprimant l’envie de rester pertinent, renverser la routine du temps, continuer à être touchés et émus, et être reconnus, l’un par l’autre et par les autres.