Questionnant la construction individuelle et sociale sous le prisme du genre, Arthur Perole propose une réflexion galvanisante sur la libération des corps et de la parole, sur les possibilités de (re)définition d’une identité singulière et libre. À la manière d’une fête foraine, les visiteur·euse·s de KLAP traversent un flux d’expériences. Ici, chacun·e joue son propre Trouble dans le genre dans la Dragroom, sous des images inspirantes ; là, se sussurent des témoignages récoltés par les performeur·euse·s durant la fête ; parfois jaillissent de brèves chorégraphies ; ailleurs, une énergétique Silent party aux rythmes puissants diffusés dans des casques audio ne laisse deviner que les bruits des corps, des souffles et des mots… Dans un rapport exutoire à l’altérité.