Pour cet opus questionnant l’intime, Kaori Ito sollicite de chaque interprète l’écriture d’une lettre à des proches disparus. Chacun·e s’adresse avec ses propres mots aux morts qui vivent en lui·elle, avant que ces lettres n’en deviennent qu’une, une lettre dansée. Cinq danseur·se·s et une actrice se consument dans une énergie suicidaire, comme s’ils savaient devoir finir leur vie à tout moment, comme des esprits qui volent partout pour essayer de compenser cette « perte » d’une personne. Ces CHERS tracent un tableau du lien et de l’absence, révélant une danse brute, intense et explosive que la chorégraphe destine… À nos fantômes !