Explorer le territoire de ses clairs-obscurs intérieurs (…) et jouer avec l’ambiguïté de [mon] corps androgyne, deux êtres qui conversent dans un même corps… Krumpeuse, Nach livre un solo où s’agrègent sa propre personne et son personnage, l’avatar de ses facettes. L’artiste s’évade de cette Cellule à sa propre rencontre, traçant son portrait en guerrière, et acceptant, sans besoin de licence, les vertus et laideurs de ses corps et âme. Elle traverse violence, démesure, désir et peur, pour s’accepter monstre et déesse, fasciner, effrayer… Dans l’intention fondatrice de cette oeuvre forte se joue certes l’identité de la femme, mais aussi, pour demain, la nécessité de se savoir et s’affirmer libre.