GRACES s'inspire de la sculpture néoclassique Les Trois Grâces, qu'Antonio Canova crée entre 1812 et 1817, comme référence universelle de la beauté, des proportions et de la mesure. Sur scène, trois danseurs, et Silvia Gribaudi, évoluent sur une scène vide ; leurs costumes ne font allusion à aucun contexte spécifique. Dans un jeu entre réalité et fiction, la pièce danse à travers le temps suivant une partition musicale variée. Elle entraîne le·la spectateur·trice sur un chemin qui ne précise pas, mais plutôt complique, la nature des personnages et leur relation. Non sans humour, un nouveau concept pop de Grâce apparaît, bousculant toute idée convenue de la beauté, pour substituer aux canons esthétiques, la joie, la splendeur, et une très vivifiante insolence.