Kiki la rose — Michel Kelemenis
Kiki la rose © E.Vu An

Kiki la rose - Solo

1998 et 2004

Durée : 10min

Michel Kelemenis

Kiki la rose est, en février 1998, le troisième solo que consacre Kelemenis au danseur russe Nijinski. Créée aux Hivernales d’Avignon, la pièce s’inspire très inhabituellement des mots de Théophile Gautier, reprenant ça ou là le port de bras célèbre du danseur russe dans l’historique Spectre de la rose. Brève, elle ne trouve pas sa place dans le répertoire de la compagnie.

Le mois suivant, en tournée en Afrique du sud avec le Ballet du Grand Théâtre de Genève qui représente sa pièce pour 17 danseurs Tout un monde lointain, le chorégraphe danse en studio pour les artistes du Ballet son tout nouveau solo. L’enthousiasme est tel qu’il est aussitôt décidé de son entrée au répertoire de la compagnie suisse, sans discontinuité depuis.

Le danseur étoile Eric Vu An interprète Kiki la rose en mars 2004 sur la scène du Palais Garnier, en cadeau et en hommage à Claude Bessy. Il le danse depuis régulièrement.

Distribution

Chorégraphie - Michel Kelemenis 
Musique - Hector Berlioz 
sur les poèmes de Théophile Gautier :
Villanelle et Le spectre de la rose 
Interprétation - Ballet du Grand Théâtre de Genève, depuis 1998, Isabella Padovani, Marc Hwang Bruno Roy et Yanni Yin  
Costumes - Fabienne Duc / Grand Théâtre de Genève 
Lumière - 1998 Manuel Bernard, 2004 Eric Vu An 
Costume - Ateliers de l’Opéra national de Paris

 

Production

1998 Grand Théâtre de Genève 
2004 Opéra National de Paris / hommage à Claude Bessy / Palais Garnier

En savoir +

Le Monde Rosita Boisseau

fév.1998

Canaillou sous ses airs d’enfant sage endimanché, Michel Kelemenis jette son paquet-cadeau comme un gosse lance son pétard : variation maligne sur le port de bras Vaslav Nijinski dans Le Spectre, son Kiki la rose ne se prend pas les pieds dans le tapis. Pas d’acte de béatitude, mais un numéro de danse bondissante, toute en angles vifs, coups de reins et humeurs. A peine a-t-il posé ses 2 bras en couronne qu’il s’ébroue en un clin d’œil. Notre effronté a la pudeur de ses sentiments. Dix ans après son Faune Fomitch bien sérieux, il pirouette avec son élégance habituelle.