Romain Bertet aime construire à partir de rebuts, de déchets. Plongé dans sa chambre d’enfant de 8M3, il retraverse les films qu’il a aimés/oubliés/détestés/appris par coeur/jamais vus, en glane quelques images, et tisse avec tout cela un chant à plusieurs voix. De ces chansons que l’on danse tout seul devant sa glace.
Romain Bertet se qualifie de fouilleur. Ses pièces révèlent un goût prononcé pour des situations métaphoriques où l’introspection agit en moteur du corps, un corps en quête de formes scéniques et performatives nouvelles.