J’ai réalisé il y a quelques temps que le mot virilité tient une place floue dans mon imaginaire, surtout quand c’est moi qui en suis l’objet. Pour trouver sa définition, Maxime Potard investigue, entre l’espace intime qui ne génère pas d’injonction à performer les codes sociaux genrés, et l’espace public, qui est son contraire sur ce point. Les éclaircissements de ses congénères, enrichis par des lectures et des réflexions personnelles, deviennent une ressource poétique textuelle et sonore avec laquelle l’artiste, homme dansant, tente de se représenter à la frontière de tous ces imaginaires. Ses essais -libres et vivifiants- visent à devenir une comédie musicale, balancée d’une extrêmité à l’autre des codes corporels, sociaux et vestimentaires genrés.