La démarche chorégraphique de Marco D’Agostin interroge le rôle et le fonctionnement de la mémoire, et se concentre sur la relation entre interprète et spectateur, appelant une rencontre émotionnelle entre qui joue et qui regarde. Avec SAGA, il explore la notion de famille, au-delà des liens de sang : des familles, transparentes comme des méduses ou enchevêtrées comme des ronces, simples comme des étendues de sable ou périlleuses comme des pentes karstiques… Ici, l’apparition et la dissolution d’une famille traduit un lieu de pure élection, une manière d’habiter le monde ensemble, et donc, de le danser. Le chorégraphe-performeur se fait partisan d’une réactivité pour inventer de nouvelles formes de coexistence, de survie collaborative sur notre planète infectée.