Oxymore titre la deuxième pièce, en duo cette fois, pour Maxime Cozic, danseur fulgurant, virtuose autant que subtil, opérant des aller-retours entre les codes de la danse hip-hop et la danse contemporaine. Sous une lumière pouvant évoquer l’espace d’une boite de nuit, deux individus subissent les dérèglements de la prise d’alcool. En état second, les corps titubants, déséquilibrés, déstructurés, cèdent aux hésitations et à l’incohérence, pour atteindre un point d’ambiguïté propre à l’état d’ébriété. L’étude de l’archétype de l’ivrogne devient un support d’exploration gestuelle à même d’accueillir les qualités que le chorégraphe chérit et sait juxtaposer, l’explosivité comme le moindre tremblement : euphorie, débordement, friction, dérapage, autant de points d’appui offerts à l’invention…