Le voyage hétéroclite dans lequel Josette Baïz embarque les artistes de la compagnie Grenade et ses nombreux et fervents publics témoigne de l’étendue créative comme de l’inspiration disparate des chorégraphes. Avec Antipodes, elle invite à rencontrer quatre univers artistiques aux esthétiques singulières et contrastées. L’expression hip hop de Kader Attou, qui transmet un extrait de l’une de ses pièces emblématiques, The Roots, entre en friction avec la recherche théâtrale de Nicolas Chaigneau & Claire Laureau. L’écriture et les qualités purement contemporaines d’Iván Pérez résonnent avec les questionnements sur l’identité et le genre, dans lesquels Les Filles de Mnemosyne, collectif porté par deux danseurs de la compagnie, Maxime Bordessoules & Rémy Rodriguez, entraînent la compagnie à travers le prisme de la mode et la transe, pour créer une pièce originale.