Le bruit peut être hypnotique, et le punk assez fort, pour nous tenir éveillé·es. C’est dans ce même sens que nous essayons de nous faire entendre par le mouvement, le silence, le son, la respiration, ou même en nous déguisant ; nous essayons de nous faire le mégaphone d’un monde intérieur instable et très agité. Ce qui compte, ce n’est pas ce qui est « dit », mais le corps et la voix nécessaires pour se faire entendre.Katerina Andreou pose la question : comment faire de la confusion un outil, une stratégie de création ? En compagnie de trois superbes acolytes, elle cherche un endroit de nécessité en laissant de la place à l’absurde et au jeu - seule manière de fabriquer un véritable espace de répit et de joie. Surtout, dit-elle, bénissez ce désordre !