L’immensité de la mer, un bateau imaginaire, deux êtres. Un vivant, un mort ? Le dernier voyage, le dernier repas, un mystère peut-être… Pour l’un : comment vivre si la vie ne convient plus ? Pour l’autre : comment vivre sans l’un ? Dans Je suis le vent, la danse dit ce qui a besoin d’être dit, pas plus. Elle ouvre une possibilité de traverser les espaces symboliques entre vie et mort, invente une forme de sacralité laïque. Pour Emma Gustafsson, pareillement à l’écriture du poète romancier norvégien Jon Fosse, la danse permet de laisser apparaître des choses plus grandes qu’elle-même : les vérités et les mystères de l’être au monde.