TAPIES -de se tapir- emprunte au chorégraphique et au plastique pour explorer les relations aux autres, aux choses et aux contextes. La recherche de Pauline Brun fait écho au concept japonais de Chindogu, né dans les années 1980 pour nommer une famille d’objets utiles mais inutilisables car inefficaces pour diverses raisons. Faits de bricolages, d’assemblages, de bidouilles, ce sont des tentatives de réponses à des problèmes ordinaires. « Ce concept agit pour moi comme un prisme pour regarder les façons de faire, les codes et conventions, et les performativités à l’œuvre dans les rituels quotidiens ». En s’emparant du Chindogu, l’artiste s’emploie à créer des situations performatives qu’elle résout avec ses acolytes de façon inefficace, égrainant des stratégies de camouflage, de confusion, de flou…