KLAP & Festival de Marseille
Vendredi 4 à 18h30 & Samedi 5 juillet à 17h
Création 2025
à partir de 14 ans
anglais surtitré français
Empruntant à la littérature matière à nourrir son imaginaire, la chorégraphe grecque Lenio Kaklea soumet sa danse à l’épreuve de la fable environnementale pour nous alerter sur la disparition des oiseaux. Une traversée hypnotique, visuelle et sonore, au cœur des chants d’oiseaux qui convoque la science, la philosophie, le mouvement et la technologie. Deux œuvres littéraires inspirent à Lenio Kaklea sa dernière création : Les Oiseaux d’Aristophane – deux humains désespérés par la guerre et la corruption quittent la cité athénienne à la recherche d’un monde idéal – et Les Guérillères de Monique Wittig, qui décrit des corps hybrides de combattantes. Deux chemins de réflexion pour évoquer notre rapport à la nature et questionner la dimension sociale, politique et écologique de son extinction progressive. Et, au-delà, s’interroger sur la disparition de l’art, sur notre capacité à voyager et à vivre ensemble... Pièce de groupe pour sept danseur·ses, cette création s’appuie sur d’exceptionnels enregistrements de chants d’oiseaux, collectés par le bioacousticien Thierry Aubin. Repérée par son solo autobiographique Ballad ainsi que ses pièces Age of Crime et Αγρίμι (Fauve), Lenio Kaklea poursuit sa réflexion sur la fragilité de notre écosystème et fait la part belle à la gestuelle des corps autant qu’aux nouvelles technologies. Un drôle d’objet mécanique ne plane-t-il pas au-dessus de la scène comme si les oiseaux regardaient, à leur tour, les humain·es ?