Sept femmes en scène, toutes différentes, chacune unique : Juana est un personnage et plusieurs personnages en même temps. Tel un miroir brisé, elle se démultiplie en divers morceaux qui reflètent un univers fragmenté où cohabitent les différentes facettes de sa vie ou de ses vies. La rencontre de la musicienne Analía Llugdar avec le chorégraphe Éric Oberdorff se résout dans un portrait féminin pluriel où s’imbriquent identité, transmission, mémoire, beauté, énergie, résonance… À la suite des vers de Jorge Luis Borges :
« Parfois le soir il est un visage, Qui nous regarde du fond du miroir, Et l’art doit être comme un miroir Qui nous livre notre propre visage. »