Sa danse pourrait s’apparenter au brutalisme, en référence au mouvement architectural des années 1950 à 1970 qui sublime le béton par la crudité de sa matière. Chez Ashley Chen, le corps s’engage dans des actions directes, sans ornements, à la recherche d’états bruts plutôt que de formes. Sur sa course incessante avec Julien Monty s’agrègent les possibles d’une relation entre deux hommes, en même temps que s’imaginent des espaces traversés, des densités, des affairements. Il est question d’urgence. Dans le flux de circulation, la fatigue s’installe, l’adrénaline monte et les émotions affluent : le plaisir, l’appréhension, l’exaltation, la transe, l’ivresse… On arrive au Rush.