Michel Kelemenis s’empare de la frénésie caractéristique de la musique de Paul Dukas. Le choix musical agit en métaphore distante mais claire d’une humanité faussement naïve dont les pratiques, les inventions, l’ambition et les excès déséquilibrent le monde, sans maîtrise et dans l’emballement des réactions en chaîne. L’Ingénue sorcière Aurore Indaburu subit l’invasion de gestes en accélération toujours plus grands, toujours plus impossibles à contenir.
Les pièces et personnages qu’imagine Michel Kelemenis équilibrent figuration et abstraction dans une liberté caractéristique que la palette expressionniste d’Aurore Indaburu éclaire d’étincelles humanité.